Emballer
son vélo pour le mettre dans l'avion
Avant
le vol : Les compagnies
aériennes acceptent généralement assez facilement
les vélos à bord des avions, pour un prix forfaitaire.
Ce
prix est généralement fort intéressant par rapport
au prix des kg supplémentaires sur les bagages normaux. Pour
des vols européens, comptez en fonction des compagnies entre
15 et 50 Euros. Cela permet de garder intact le capital bagage pour
les reste du matériel, 20 kg, pour un cyclo-campeur autonome
c'est tout juste. Certaines compagnies ne pratiquent pas de formule
forfaitaire mais pèsent l'intégralité des bagages
et appliquent des prix très élevés sur le surplus
de poids. Bien se renseigner à l'avance sur les tarifs et possibilités.
Pour certains vols il est indispensable de réserver pour le vélo,
pour d'autres non, souvent, lors de la réservation on vous demandera
les mensurations de votre vélo (hauteur, longueur, poids), pensez
à donner les dimensions de votre caisse si le vélo est
emballé.
Préparer le vélo :
Pour toutes les compagnies, il faut, enlever les pédales, dégonfler
les pneus, mettre le guidon dans l'axe de la roue avant. Pour certaines,
il est obligatoire d'emballer le vélo, pour d'autres non. Petit
truc, placer les pédales à l'envers sur votre vélo,
vers l'intérieur du cadre, ça vous évitera d'avoir
à les placer dans vos autres bagages.
Les compagnies qui pratiquent le forfait sont généralement
peu regardantes sur le poids du vélo, certains y laissent les
sacoches vides pour gagner du poids et de l'encombrement dans les autres
bagages.
Emballer
le vélo :
Plusieurs écoles parmi les cyclo-voyageurs. Il y a ceux qui préfèrent
emballer un maximum leur vélo pour le protéger de tous
les risques, puis il y a ceux qui emballent le moins possible. L'argument
des premiers est de minimiser les riques de casse en protégeant
au mieux. Pour les seconds, mieux vaut que le personel de l'aéroport
identifie le vélo comme un objet fragile et donc, puisse voir
de quoi il s'agit. Personellement Grimp'tout et moi avons tout testé,
depuis la caisse géante récupérée chez un
vélociste, jusqu'à l'absence complète d'emballage.
Dans tous les cas, pour Grimp'tout, les choses se sont bien passées,
il est arrivé à bon port en bon état.
Je ne suis pas convaincu par l'option "caisse", chaque fois
j'ai retrouvé mon emballage dans un état catastrophique,
preuve des nombreux chocs qu'il avait reçus. Rarement, il fut
tenu compte des inscriptions "fragile", haut-bas" pourtant
bien en évidence sur le carton.
L'option, "pas d'emballage" est relativement risquée
aussi, une protection sur les parties sensibles (dérailleur
et commandes en particulier) me semble judicieuse.
Lors de son dernier vol, Grimp'tout était emballé de façon
simple mais efficace, une demi-caisse à tomates récupérée
au marché protégeait la roue arrière et la transmission,
le reste du vélo était enroulé dans 2 fois 50 m
de film alimentaire de cuisine. L'emballage c'est avéré
efficace, assez simple à réaliser partout dans le monde
et largement suffisant.
Le retour : Ceux qui auront choisi
l'option "caisse géante" se poseront certainement la
question du retour... Où mettre la caisse pendant le voyage?
Si votre vol de retour part de là où vous avez atterri
à l'aller, pas de problème, vous pouvez laisser votre
caisse (parfois ce qu'il en reste) à la consigne de l'aéroport.
Si votre vol retour part d'un autre aéroport, il faut soit trouver
une solution pour transporter la caisse, soit trouver une nouvelle caisse
(???), soit encore vous rabattre vers une solution d'emballage plus
simple.
Derniers petits trucs en vrac : Si vous
gonflez vos pneus à l'aide de cartouches de CO2, sachez que celles-ci
ne sont pas autorisées dans l'avions, ni en soute, ni en cabine.
Evitez le plus possible les pièces flottantes sur le vélo,
tournez votre guidon et fixez le bien, ne pas hésiter à
passer au papier collant les poignées ou autres accessoires qui
seraient libres.
L'endroit idéal pour remonter calmement le vélo est généralement
la salle où l'on récupère les bagages avant la
douane. Celle-ci est généralement moins encombrée
et réservée aux voyageurs, le risque de vol y est plus
failble.
Au cas où vous devez enlever une roue, mieux vaut demander à
votre vélociste une petite calle à mettre dans la fourche
pour éviter l'écrasement. Normalement, il en reçoit
une à chaque livraison et il vous donnera ça facilement.
La KLM vend des sacs pour les vélos mais elle ne sont normalement
disponibles que pour leurs clients.
|